sexta-feira, 13 de fevereiro de 2015

Pós Mutilationem ou Gaia Infecunda

ou letra para um punk rock






foto | Lisa Alves




Dores cavalares.
Ouço a cavalgada
de doenças incuráveis.
Genocidas!Genescidas!
Genocidas! Genescidas!
Genocidas! Genescidas!           

Cortam a carne, bebem o sangue, 
bailam com minhas vísceras, 
catalogam minhas genitais: hermes&afrodite.

Medem, pesam e biopsiam meu conteúdo:
orgânica,
atômica,
xxy
injustificável.

Genocidas!Genescidas!
Genocidas! Genescidas!
Genocidas! Genescidas!

Tumorizada e seca como o Saara,
carrego espíritos meninos batedores:
                                                  Mãe, deixem-nos entrar!

E eu mando todos se danarem
porque o meu corpo não é lugar para
gente pequena que vive reiniciando ciclos.

Genocidas!Genescidas!
Genocidas! Genescidas!
Genocidas! Genescidas! 








segunda-feira, 2 de fevereiro de 2015

le chant de la sirène morts

"O canto da Sereia Morta" ganhou uma versão em francês. Presente do amigo poeta e tradutor Ramon Lv Diaz :




et je étais de celles-ci, celles, dans tous les sens  
et qui recueillé heures juste pour le cristallisation
et pour éviter la vie
                              très délié, très unitaire, trés lumiére.

je venir l'autoroute,
je conçoive douceurs,
j'ai conçu des baisses
pour voir faire l'erreurs aux fantômes - éternité d'aller et venir
                                                   (autre troisième de newton).

j'ai embrassé hommes sans dents,
les hommes qui sucent la pierre
à cracher sur sa propre main pour se taire le satin.

j'ai embrassé l'femmes mortes,
femmes démembré, sans bras - sirènes de faubourg
(adroit de séduire la lune et mourir au soleil).

je étais un errant,
invraisemblances de chasse,
je suis l'expert dans déserts,
fabricant de mosaïque sans pièces.

je marchais parmi ceux tombés
et a appris à se déplacer rapidement au désespoir,
                                          pour l'cordeau détonant.

aujourd'hui, je ne parle pas plus de treize mots par jour,
superstitieux, priez passionnée, le sort
qui tisse la corde elle-même pour emballer
le cou après une misérable vie.